Lorsque votre entreprise se développe sur les marchés internationaux, la valeur de la traduction des sites Web devient rapidement évidente. Vos nouveaux clients potentiels ne consulteront pas un site qu'ils ne peuvent pas lire.
Mais la traduction de sites Web n'est pas simple. Vous devez connaître les principales difficultés et les meilleures pratiques associées au processus. Voici un guide des règles à suivre.
Trois pièges à éviter
Les nouveaux venus peuvent difficilement imaginer les difficultés qui peuvent ralentir ou faire totalement avorter un projet de traduction de site Web. Voici trois pièges potentiels à garder à l'esprit :
N°1 : les fonctionnalités d'un CMS multilingue ne suffisent pas
Votre CMS dispose probablement de fonctions multilingues, annoncées comme capables de gérer des contenus traduits. Malheureusement, la plupart de ces fonctions sont inadaptées. Elles mobilisent souvent des efforts et des ressources non prévus.
Pour prendre un exemple, les CMS multilingues disposent rarement de flux de traduction automatisés, ce qui oblige votre équipe à prendre manuellement en charge le processus de recherche des contenus traduisibles sur le site, à les envoyer aux traducteurs et à intégrer le matériel traduit dans le site Web localisé.
Ce processus prend du temps, augmente les risques d'erreur et s'avère finalement coûteux.
N°2 : ne pas tenir compte de l'ensemble des coûts
Si vous envisagez d'utiliser une équipe interne pour traduire votre site, il y a de fortes chances que les contraintes dépassent rapidement le coût associé à la sélection d'un bon partenaire de traduction de sites Web. En voici quelques-unes :
- Recruter de nouvelles personnes pour gérer traductions et sites Web
- Traduire les textes, images, métadonnées, contenus multimédia et applications
- Valider la précision des traductions
- Vérifier la qualité des contenus au regard de la mise en page des sites traduits
N°3 : risques liés au prestataire : optimiser le budget de traduction
Le choix du prestataire est en soi un défi de taille. S'associer à un fournisseur établi depuis plusieurs dizaines d'années peut sembler sécurisant, mais ces entreprises opèrent souvent à partir de modèles commerciaux traditionnels.
Cela veut dire qu'elles développent leur chiffre d'affaires sur le modèle de la traduction au mot. Elles ne proposent pas (ou peu) de solutions permettant de réduire vos coûts.
Un tarif au mot bon marché présente également des risques. Les tarifs bas peuvent avoir pour conséquence des traductions de faible qualité, ou peuvent masquer des coûts associés aux corrections et à la gestion du projet.
Quatre meilleures pratiques à adopter
Choisir le bon partenaire de traduction n'est pas aussi difficile que ça, si vous gardez à l'esprit que l'objectif est d'éviter à vos équipes marketing de devoir subir la charge de la traduction et de la maintenance du site. Les bons prestataires répondent à cette demande sans compromettre la qualité de traduction, la vitesse, la flexibilité ou les économies de budget.
N°1 : choisir une solution allégeant la complexité et le coût
Face à de tels enjeux, il est essentiel de choisir une approche de traduction fournissant une expérience exceptionnelle pour vos clients internationaux, sans pénaliser vos équipes en interne.
Les solutions de traduction de sites Web basées sur un proxy répondent à cette problématique. Elles agissent indépendamment de votre site Web, ce qui vous permet de ne pas subir les opérations de traduction et de gestion. Les meilleures solutions sont également flexibles et permettent à votre équipe marketing de garder proximité ou distance par rapport au processus, comme elle le souhaite.
N°2 : la traduction multicanal
Les politiques marketing de votre entreprise s'étendent bien au-delà de votre site Web si l'on envisage les réseaux sociaux, les e-mails, les flux produits, les documents hors ligne, etc.
Votre partenaire doit proposer des services de traduction multicanal qui assurent une qualité et une cohérence de traduction sur l'ensemble des canaux. Il doit aussi disposer d'API et d'autres solutions concrètes vous permettant de soumettre un contenu multicanal à traduire quand vous le souhaitez.
N°3 : assurer la localisation
Même si la traduction classique est un excellent moyen de servir les clients du monde entier, les traductions adaptées à la région et à ses nuances culturelles, appelées localisations, peuvent grandement améliorer l'engagement et les conversions. Elles augmentent les chances que votre marque soit bien comprise et acceptée.
Si vous souhaitez transmettre un message authentique à vos nouveaux clients, une solution qui s'appuie sur les localisations fera largement la différence.
N°4 : prendre en charge tous les contenus sur site et contenus de tiers
Il y a peu d'éléments aussi négatifs qu'un effort de mondialisation proposé sur un site Web localisé affichant une « langue mélangée », où certains contenus ne sont pas traduits. Ce point remet non seulement en question l'engagement de votre marque sur les marchés mondiaux, mais aussi sa compétence.
Cela peut d'ailleurs vous mettre dans l'embarras vis-à-vis des agences de réglementation locales qui imposent que certains contenus soient présentés d'une manière précise.
Les bons prestataires de traduction prennent aussi en compte ces éléments. Ils peuvent non seulement traduire tous les contenus de votre site Web emblématique, mais aussi ceux qui sont « actifs » sur des serveurs tiers ou sur des applis, des fichiers d'images ou des métadonnées.
Conclusion
Il est essentiel de choisir un bon prestataire dont la solution évite les principaux écueils associés à la traduction de sites Web et tient compte des meilleures pratiques.
Les meilleurs prestataires de traduction vous épargnent ces contraintes et vous proposent des traductions d'une qualité exceptionnelle, sur l'ensemble des supports marketing.
Dernière modification : 29 septembre 2017